L'histoire du Domaine
Il est difficile de pouvoir préciser quand la production de vin chez les Gadais a débuté. Comme nombre de familles viticoles d’aujourd’hui, la production est issue de l'héritage d’un savoir-faire.
Le commencement de l'histoire
Il y a longtemps, les paysans en marge de leur métier, étaient tous agriculteurs pour subvenir aux besoins de leur famille. La polyculture alors omniprésente en campagne, offrait bien souvent une production marginale de vin pour les consommations journalières.
Ainsi on retrouve des traces, dans notre arbre généalogique, d’un ancêtre, qui était laboureur avant la révolution française. Mais c’est Louis Gadais, alors fils de jardinier, qui en 1947 décida de concentrer son activité sur la production de vin. Observateur, dégustateur hors pair, et commerçant dans l’âme, il avait plus d’ambition que la simple production d’un vin banal. Pour lui, partir de la vigne jusqu’à la commercialisation en bouteilles était l’accomplissement de sa passion. Il fut un des premiers vignerons nantais à mettre en bouteille ses vins ; à cette époque les vignerons produisaient un vin en masse et vendaient tout à la coopérative. La valorisation et l’exportation furent ensuite une évidence.
Le développement du Domaine avec Michel & Marcel
Dès 1958, Franck Schoonmaker précurseur en importation de vins Français de qualité, est venu rendre visite à Louis pour lui acheter ses vins. L’année qui suivit on trouvait déjà des vins du domaine Gadais sur les tables new-yorkaises.
L’histoire continue avec l’arrivée de Michel et Marcel, fils de Louis, qui développèrent le domaine. L’acquisition des terroirs convoités de la Faubretière en 1973 fit progresser toujours un peu plus la qualité des vins. Grâce à de faibles rendements, qui à l’époque allaient à l'encontre de la tendance, la qualité de leurs vins fut reconnue à l’international par des importateurs de renom tel Robert Chadderdon aux USA.
La diversification de la gamme avec Christophe
En 1994 Christophe Gadais, alors revenu d’expériences professionnelles en terres sancerroise et à l’étranger, reprit le domaine et développa une gamme jusqu’alors composée d’un seul vin d’assemblage.
Décidé à mettre en valeur le patrimoine végétal du domaine, il décida de diversifier la gamme. La grande réserve des moulins, vit le jour sous le millésime 94, il s’agissait alors d’un regroupement des terroirs des Masses et de la Faubretière.
La mythique cuvée Vieilles Vignes lancée sur le millésime 96, faite à partir des vignes des Ménardières ou encore les Perrières Monopole lancée sous le millésime 2009 ont contribué au développement d’une gamme de Muscadet cohérente et diversifiée.
Une nouvelle approche sur les vins avec Pierre Henri
En 2016, Pierre-Henri Gadais, fils de Christophe et surtout arrière petit fils de 2 vignerons ligériens, Louis Gadais en Muscadet et Henri Bourgeois en terre Sancerroise, revint sur le domaine.
Suite à des études vitivinicoles en Bourgogne et dans le Bordelais, il a décidé de voyager pour acquérir des expériences novatrices à l’étranger. Après des voyages en Californie, en Australie, en Angleterre et en Nouvelle Zélande, c’est en Suisse que naissait son intérêt pour l’agriculture biologique et biodynamique. Une nouvelle approche sur les vins, visant à respecter au mieux la matière première, à limiter les manipulations pour réduire les doses de soufre.
Aujourd’hui l’histoire continue avec la construction d’un chai gravitaire semi enterré. Les projets ne manquent pas pour toujours mettre en valeur nos terroirs, notre savoir-faire, notre cépage.